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15 avril 2020 18 h 25 min

Le Jeet Kune Do ou "self service" de l'art martial

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Un nouveau genre « On n’absorbe ce qui nous est utile, on rejette ce qui ne l’ai pas et on ajoute ce qui nous appartient ».
C’est ainsi que Bruce (1940-1973), baigné par le rêve américain, exprimait son refoulement des arts martiaux dogmatiques et aux principes pré-établi.
Bien sûr, afin de ne pas se faire passer pour un idiot a la prétention démesurée, il était nécessaire d’avoir une connaissance large et solide de nombreux styles de combats traditionnels (chose faite aux côtés de Yip Man, maître chinois du Wing Chun).

La construction de soi Cette expérience et de nombreux combats lui permis d’être crédible auprès du monde des arts martiaux, de pouvoir enseigner son art a de très nombreux élèves californiens, lieu d’implantation des écoles (vers 1967).
Voici ses principes: la simplicité, l’efficacité, la rapidité.
Le but est de faire un combat réel et total basé avant tout sur l’interception et le coup simultanés.
Afin d’y parvenir le Jeet Kune Do appel a une construction de soi, il ne faut pas suivre bêtement le style du maître mais s’en inspirer en ajoutant sa touche personnelle.

On compare cela au sculpteur qui affine l’argile pour créer sa perfection.
Par exemple Lee apporte des gestes et des techniques de l’escrime ou de la boxe anglaise.
La force du Dragon La pratique de ce sport, dont nous avons établi la philosophie (sa caractéristique majeure), nécessite une quasi-perfection du corps et de l’esprit.
Il est impératif d’associer la souplesse d’un gymnaste, la « force de l’eau », l’élément le plus calme et pourtant le plus fort, et aussi un psychisme inégalable.
C’est l’aura dégagée par son créateur, a travers le Jeet Kune Do qui fit son succès cinématographique.
Du « Jeu de la Mort », à « Opération dragon » en passant par Kato dans « Le Frelon vert », chaque rôle étant démonstration de son grand Art et peu sont les spectateurs insensibles a la force du Dragon.
La transmission de l’oeuvre de Bruce Lee dans les écoles a permis de la faire vivre, sinon il l’aurait entraîné avec lui dans sa tombe, lorsque à 32 ans il tomba dans un coma inexpliqué.
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