On organise tout au quotidien pour assurer leur bien-être.
De deux on passe à plusieurs et on devient responsable à vie.
Alors on les aide à pousser, on les accompagne dans les bons et parfois les mauvais moments.
On guide, on écoute, on conseille et on s’émerveille en permanence.
Tout n’est pas toujours simple à gérer.
Chaque moment : premier sourire, premier pas, premier mot, premier jour d’école, premières bêtises ou bon mot, ils ensoleillent notre vie.
Au premier lâché en vélo, premier match gagné ou non, compétition de sport, première sortie, examens réussis ou non, on est tellement fiers d’eux.
On les voit pousser comme des champignons, changer, s’épanouir, se révéler, s’affirmer, s’éloigner et on a le coeur lourd.
Les mamans temporisent les conflits et font tampon auprès des papas parfois (ou inversement).
On les aime et on ne le dit pas assez, mais on se regarde, se sourit, se comprend souvent.
On se voit un peu à travers eux aussi.
On a le coeur qui bat pour eux en permanence et quand les bêtises arrivent parfois, on est là pour les relever.
Au sens propre, mais au sens figuré aussi, car la plupart du temps, on va se fâcher très fort.
Crier, s’énerver, dire des mots méchants qui dépassent notre pensée.
Puis regretter.
Il sera important de recadrer, de montrer qu’on est là pour eux, même dans les doutes, les peurs, les colères.
Ils dérapent parfois, dépassent les bornes, s’affirment et répondent.
Deviennent des adultes, mais sont nos enfants chéris pour la vie.
Il n’y a pas de parents parfaits, on agit suivant notre propre éducation, nos principes, nos convictions et ont fait parfois des erreurs.
C’est simplement humain.
Il n’y aura que la mort pour couper ce lien et encore.
On sera toujours là pour veiller sur eux et les aimer au-de là de tout.
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