Un peu d’histoire Au Moyen-âge Ce sont des terrains vagues où se fixent des fabricants de tuiles, d’où l’origine du nom.
C’est au XVIe siècle que Neufville de Villeroy y fit construire un premier logis, dont François 1er fit l’acquisition pour sa mère, Catherine de Médicis.
Ainsi débuta l’histoire du Palais des Tuileries, dont les restes abritent aujourd’hui le Musée du Louvre.
Catherine de Médicis Tout en érigeant un nouveau palais à cet emplacement, elle aménagea un jardin à l’Italienne, constitué de 6 allées sur la longueur, et de 8 sur la largeur.
Leurs emplacements toujours visibles et structurent le jardin.
Malgré ces multiples restructurations, le plan initial a été conservé.
Il délimitait ainsi les pelouses, les parterres de fleurs et les massifs divers.
André Le Nôtre C’est en 1664 qu’il donna son aspect définitif aux jardins, avec l’installation d’un bassin rond à l’Est, et d’un bassin octogonal à l’Ouest.
C’est à lui que l’on doit les terrasses dominant les bords de la Seine et son pendant, de l’autre côté, la terrasse dite des Feuillants, le long de ce qui est aujourd’hui la rue de Rivoli.
La première ascension de personnes dans un ballon à gaz a eu lieu dans ce jardin.
Napoléon III y fit bâtir les deux bâtiments identiques à l’entrée du jardin : le jeu de Paume et l’Orangerie.
La visite Le jeu de Paume Il est devenu la galerie nationale du jeu de Paume, un musée d’art contemporain, et l’Orangerie, un musée d’art moderne.
Outre le plaisir de la frondaison des arbres soigneusement entretenus et des chaises accueillantes mises à la disposition du public, la présence d’une guinguette incite à se restaurer, ou simplement à boire au frais, ou encore à jouer avec de petits voiliers sur le grand bassin.
Un musée en plein air Le jardin des Tuileries est aussi un musée de sculpture en plein air.
En effet, on peut y voir, à l’est du jardin (à proximité de l’arc du Carrousel) de magnifiques statues d’Aristide Maillol, mais aussi des sculpture, dites animalières, d’Auguste Caïn.
Le jardin, ces 25 dernières années, s’est enrichi d’un nombre considérable d’œuvres de premiers plans de Henry Moore, Tony Cragg, Jean Dubuffet et Alain Kirili.
C’est aussi le lieu d’expositions temporaires.
Louise Bourgeois y présenta l’Araignée et Richard Serra y fit une monumentale présentation en 2008.
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