Qu’est-ce que l’Ijime ? Ijime est un mot japonais pouvant être traduit par « intimidation » et qui désigne les brimades, dont sont victimes ceux qui sont exclus, différents (différence physique, résultats scolaires bons ou mauvais).
Ceux-ci sont appelés des Ijime et dès lors deviennent la cible des railleries, des vols, allant même jusqu’à la violence physique.
Ce phénomène n’est pas rare et s’étend même au monde du travail.
Un réel problème de société Il reste néanmoins difficile de définir avec exactitude à combien s’élève le nombre de victimes et qui sont-elles, du fait de la banalisation d’un tel phénomène.
En effet, les professeurs et l’administration préfèrent fermer les yeux sur de tels agissements, pour le bien de la réputation de l’école.
En dépit des tentatives du gouvernement japonais, il est d’autant plus difficile d’enrayer l’Ijime puisque la majorité des victimes ne parle pas (peur des représailles ou de devenir un Ijime, etc.
).
Des conséquences dramatiques Être victime d’un ijime est quelque chose de psychologiquement très dur à supporter, et de nombreux suicides de jeunes japonais sont le résultat de l’Ijime.
De plus, une partie des Ijime deviennent des Hikikomori (littéralement « confiner, se retrancher »), de jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans, renfermés sur eux-mêmes, et vivant toujours chez leurs parents.
Miyamoto Masao, célèbre psychiatre japonais, écrit dans son livre « Le Japon, société camisole de force » : « L’Ijime est une action oppressive, et, c’est regrettable à dire, cette pratique honteuse est une caractéristique de la culture japonaise.
Je ne prétends pas que le Ijime soit une pratique uniquement japonaise.
La persécution sévit partout dans le monde.
Le ijime chez nous se pratique dans le monde des adultes, et c’est une pratique reconnue par tout le monde.
C’est par cela que le ijime japonais est particulier.
«
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.