– L’empathie ou l’écoute bienveillante de l’environnement périscolaire de l’élève.
L’échec scolaire découle souvent d’un blocage psychologique, d’une appréhension au système éducatif.
L’enseignant en soutien cherche le déclic chez l’apprenant.
Les conditions de vie de l’élève, à l’extérieur du cours, doivent être claires pour le professeur.
Accepté avec son environnement, qui est présenté comme la base de son rebond, l’élève libère dès lors, toutes ses capacités.
Le soutien scolaire reste avant tout une motivation sans cesse réconfortée.
– La passion de sa discipline ou la transmission du goût de l’effort.
L’argent seul, ne peut en aucun cas pousser un enseignant vers un contrat réussi de soutien scolaire.
C’est la passion du métier qui anime la séance pédagogique.
À quoi bon reproduire l’ambiance de la classe et les mêmes contraintes humaines et sociales ? L’effort considéré gratifiant en soi, fournit une prise de recul salutaire lors du soutien scolaire.
– L’exigence ou les repères francs de l’exactitude.
Pas de notes, ni de plus ou moins, la rigueur intellectuelle s’enracine sur un état explicite du savoir.
L’exercice du soutien porte les erreurs en flambeau, l’élève sait, ou ne sait pas.
– L’humilité ou la juste reconnaissance du progrès.
Perfectible, mais non savant, l’enseignant en soutien scolaire aborde la séance telle un moment partagé.
La suffisance découragerait ses élèves, aspirant à l’amélioration.
Une avancée, peut-elle sembler mineure, se transforme en un bénéfice majeur.
L’enseignant en soutien scolaire se réjouit subtilement de la réussite en marche, l’étudiant conserve sa concentration malgré la brève connivence du progrès.