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14 avril 2020 1 h 25 min

Introduction à l'écriture japonaise

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Contrairement au chinois où chaque signe représente un mot, le japonais est une langue syllabique.
Les signes qui la composent représentent ainsi des syllabes, aux kanjis près, car la principale caractéristique du Japonais est d’être une langue hybride.
Elle est en effet composée de trois ensembles de signes différents : les hiraganas, les katakanas et les kanjis, les deux premiers étant des syllabaires.

Les hiraganas Les premiers sont les signes que les enfants apprennent en premier.
La seule connaissance de ces 46 signes est suffisante pour écrire le japonais puisqu’ils représentent toutes les syllabes utilisées dans la langue japonaise.
Cependant, ces signes aux contours arrondis ne sont que très peu utilisés dans la pratique; ils servent à mettre en évidence la grammaire japonaise : conjugaison, mots de liaison, adverbes… Les katakanas On trouve ensuite les katakanas.
Ils sont assez proches des hiraganas.
Au nombre de 46 également, ils représentent les mêmes sons, et se ressemblent dans leur manière de s’écrire.
Cependant, leur usage diffère.
Ils servent ainsi à retranscrire en japonais des mots provenant de l’étranger.

Un mot tel que « prêt-à-porter » a ainsi été importé en langue japonaise (« purétaporuté »), et il est retranscrit dans les textes en katakanas.
Par ailleurs, ces signes permettent de mettre certains mots en évidence dans un texte : il n’y a pas d’italique ou de gras en japonais, mais des katakanas.
Les Kanjis Enfin, il y a les kanjis.
Ce sont des signes très compliqués aux origines chinoises qui passionnent et effraient à la fois.
Ces derniers sont très nombreux, mais il est nécessaire d’en connaître 1945 pour pouvoir lire un journal ou un livre sans difficulté.
Si d’autres kanjis apparaissent dans les textes, ils seront alors sous-titrés avec des hiraganas, appelés furiganas.
Si hiraganas et katakanas ne réservent que peu de surprises, les kanjis sont plus compliqués.
Affublés d’un tracé compliqué et de plusieurs lectures différentes, ils rendent l’apprentissage de la lecture et de l’écriture du japonais difficile, non seulement pour les occidentaux, mais aussi pour les chinois, malgré les origines communes… et parfois même pour les japonais qui ont souvent du mal à déchiffrer les noms de leurs concitoyens du fait de la multitude de lectures existantes pour un même kanji !