Contrats plus souples A l’inverse du CDD ou du CDI, dont tous les termes sont définis dès le départ et ne peuvent être modifiés que par avenant au contrat, le contrat de mission est plus souple.
L’accroissement temporaire d’activité, qui est en général le motif d’embauche, peut en effet être plus ou moins long selon les commandes et la situation de l’entreprise.
Les dates de début et de fin de contrat ne sont donc données qu’à titre indicatif par les agences de placement et la mention « aménagement du terme », avec l’annotation « avancé au … et reporté au….
» doit figurer sur votre contrat de travail.
En revanche pour tout le reste, les mentions légales (temps de travail, salaire horaire, etc.
) ne peuvent être modifiées en cours de contrat.
Prenez donc le temps de bien lire le document qu’on vous remet avant de le signer.
En fin de mois, vous devrez également recevoir un récapitulatif de la (ou des) mission(s) accomplie(s) durant le mois.
Avantages financiers Avec la crise, les offres d’emploi intérim ont eu tendance à fortement diminuer ces dernières années.
Et certains habitués de l’intérim s’en plaignent.
Car si ce mode de travail n’assure aucune stabilité, il est néanmoins recherché par certains.
Envie de découvrir différentes équipes, de se former dans diverses entreprises, désir de ne pas rester dans le même travail trop longtemps, envie de bouger, les motivations sont nombreuses et variées, sans oublier, évidemment la plus importante : la motivation financière.
Avec une prime de précarité et une prime de congés payés, chacune équivalente à 10% du total des salaires bruts perçus, l’addition peut très vite grimper.
Pour un salaire de 1000€ par exemple, vous pourrez compter sur un total de 210€ de prime.
Soit 1210€ bruts, là où un CDI vous aurait rapporté 1000€.
Pour certains, le calcul est vite fait.
Et l’envie de bouger fait le reste !
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