Comment réussir une dissertation de philosophie?

L’application rigoureuse de quelques méthodes ayant fait leurs preuves permet d’optimiser grandement ses chances d’obtention d’un très bon résultat.
La première étape, indispensable, est une analyse rigoureuse des termes du sujet.
Par exemple, dans le sujet « la vie est-elle une fantaisie? » , il faut écrire au brouillon ce qu’on entend par « la vie », et dans un second temps ce qu’on entend par « fantaisie ».

Il ne faut pas hésiter à écrire plusieurs définitions d’un même concept.
Dans un premier temps, cette étape est désordonnée.
Il s’agit de réquisitionner ses connaissances et de les mettre de côté.
Une fois cette pêche aux idées et ce premier approfondissement des termes du sujet effectués, il est temps de mettre de l’ordre, d’ordonner les idées.
Commence alors le travail de problématisation.
C’est l’étape cruciale de la dissertation, celle qui fera de votre devoir une excellente copie ou un travail médiocre.
Il n’existe pas de plan tout prêt à appliquer systématiquement.
Pour problématiser, il faut jouer avec l’énoncé, trouver des contradictions, des points de convergence, il faut faire sens du sujet.

La problématique qui résulte de ce travail doit être fidèle à l’énoncé et donner naissance à un plan, la plupart du temps en trois parties.
Une fois la problématique et le plan qui en découle trouvés, il s’agit alors de mettre en forme.
Cependant, rassurez-vous, le plus dur est passé.
Il s’agit à présent de trouver des références philosophiques et littéraires pour affiner et soutenir la réflexion.
Il faut également éviter les fautes d’orthographe et bien espacer les parties.
Lors de l’introduction, il faut dans l’ordre et dans un même paragraphe définir les termes du sujet, énoncer la problématique et énoncer le plan.
Ensuite, écrire les trois parties en déroulant le fil de la réflexion, toujours en rapport avec la problématique et en n’hésitant pas à faire évoluer le sens que l’on donne aux termes du sujet.
Pour revenir à l’exemple, faire évoluer le sens du concept « fantaisie » par exemple.
Ne pas oublier la conclusion, qui ne doit pas se contenter de résumer la dissertation, et qui doit plutôt donner une nouvelle perspective au sujet.
Enfin, point crucial, ne surtout pas écrire « fin » en bas de page, ou encore dessiner un symbole.