Les tests ADN proposés Le Caryotype pour dépistage d’anomalies fœtales C’est un cadre très courant de test ADN.
Il est réalisé si un médecin dépiste une anomalie lors d’une échographie prénatale.
Le prélèvement est réalisé par amniocentèse ou prélèvement de trophoblaste, pour dépister par exemple une trisomie 21, ou encore un syndrome de DiGeorge.
Les résultats sont en général rapides, pour permettre une prise de décision avant la date limite d’interruption médicale de grossesse en France, qui est de 14 semaines d’aménorrhées.
La recherche d’un gène de prédisposition à certaines maladies : cancers (seins, ovaires) ou encore chorée de Huntington.
A partir d’un certain nombre de cancers liés (par exemple, ovaires, seins, prostate) chez les membres d’une même famille au premier ou deuxième degré, une équipe médicale se concerte pour définir les conditions de dépistage des descendants.
En effet, certains gènes prédisposent les porteurs au développement de certains cancers.
Un des plus connus est le gène BRCA.
Cet examen vise à rechercher ces gènes, mais malheureusement, de nombreux gènes en cause ne sont pas encore connus, et ces enquêtes familiales tentent de les identifier.
Ce dépistage permet d’anticiper le développement de la maladie, et ainsi d’entreprendre un suivi adapté, ou une chirurgie préventive selon les conditions.
Le diagnostic de portage du gène prédisposant à la maladie de Huntington est un test qui permet de prédire que le porteur a un risque de 50% de développer la pathologie.
Ce test est réalisé dans des conditions très strictes : consultation psychiatrique et consentement.
Une fois que ce test est réalisé, le résultat est obligatoirement transmis au demandeur.
Il n’existe aucun moyen de revenir en arrière.
Les demandes de test ADN Le test de paternité est le cas le plus courant de demande spontanée de test ADN.
Il permet, par l’étude de certains gènes, d’affirmer ou non un lien génétique entre deux personnes.
Vous pouvez en faire la demande auprès de votre médecin généraliste, voire à votre pédiatre.
Ce test génétique ne peut pas être fait sans en informer le principal concerné, qui doit donner son consentement ainsi qu’un échantillon d’ADN.
Dans ce cadre, le test n’est pas remboursé et n’est souvent accepté que dans un cadre légal : garde d’enfants, réforme de demande d’adoption, etc.