Vins … savoir lire une etiquette !

Lorsque vous faites vos achats en vins prenez le temps de lire les étiquettes sur les bouteilles, vous risquez d’acheter votre vin en vous fiant, au prestige d’une marque, à la beauté de l’étiquette et surtout aux mentions pompeuses qui y figurent et vous êtes persuadé quant y mettant le prix vous achetez un vin de qualité… c’est loin d’être toujours vrai.

Un minimum à savoir s’impose : Ce qui doit obligatoirement figurer sur l’étiquette : La classification, le volume, la teneur en alcool, les initiales et le code postal de l’embouteilleur.
La classification vous renseigne sur la qualité du vin.
 » Vin de table  » : c’est le bas de gamme, si la mention précise  » de France  » ou  » Français  » c’est qu’il est bien de chez nous.
Si elle précise  » Vin provenant de différents pays de la Communauté européenne « , il provient d’un mélange de différents vins produits en Europe.
 » Vin de pays  » : vous montez d’un cran.
La provenance doit figurer sur l’étiquette.
 » VDQS  » ( Vin Délimité de Qualité Supérieure) : encore un échelon de qualité franchi.

Pour obtenir cette appellation, les vins sont soumis à des critères encore plus stricts et subissent l’épreuve du comité de dégustation.
 » AOP  » ( Appellation d’Origine Protégée ) : buvez tranquille, car les conditions de sélection sont draconiennes et seuls 30 % de la production française méritent cette appellation.
Et voici les appellations qui ne veulent absolument rien dire… parce que non réglementées :  » Vieilli en fût de chêne », « Vieilles vignes « ,  » Cuvée prestige « ,  » Grand vin « ,  » Sélection personnelle « , Réserve « , encore une fois le producteur utilise des artifices que personne ne valide.
 » Médaille d’or  » : dans ce cas, vérifiez l’année du millésime récompensé.
 » Production limitée « ,  » bouteille numérotée  » … du bluff la plupart du temps… à part pour les très très grandes bouteilles.
Petite précision sur le millésime : non obligatoire, il ne figure pas toujours sur l’étiquette… mais préférez quand même les producteurs qui jouent la transparence, car en général si l’année de récolte ne figure pas sur l’étiquette, c’est que le vin est constitué de mélanges d’années différentes.