Graphismes : 9/10 Certains auront beau ne pas aimer le design du titre, force est de reconnaître que la qualité artistique globale de Jet Set Radio force le respect.
Les décors, qui dégagent une ambiance exceptionnelle digne d’un dessin animé, changent considérablement des autres jeux modélisés en images de synthèse.
Le choix de proposer des graphismes atypiques a donc été judicieux, et a fonctionné tout simplement à merveille.
Scénario : 8/10 L’histoire de Jet Set Radio est originale, même si elle peut paraître moralement déplacée.
Pour résumer, vous faites partie d’une bande censée taguer les murs de la ville de Tokyo tout en échappant à la police (sur des rollers).
Vous affronterez bien évidemment d’autres gangs sur votre chemin.
Le joueur, amateur de tags ou non, prendra énormément de plaisir à évoluer, à travers une intrigue prenante au second degré permanent.
Jouabilité : 9/10 L’utilisation du stick gauche est astucieuse pour réaliser ses tags (que vous pourrez aussi personnaliser au passage).
La maniabilité est instinctive, et l’on prendra énormément de plaisir à échapper à la police en roller.
Jet Set Radio est donc un titre très plaisant, manette en main.
Bande-son : 9,5/10 Les musiques sont peu nombreuses, mais ont le mérite d’être aussi décalées que le style graphique du jeu.
Vous aurez un peu de tout (rock, rap, electro pop…) pour un mélange de genres véritablement convaincant.
Durée de vie : 8/10 Il vous faudra moins de 10 h pour terminer Jet Set Radio.
C’est un peu court, mais est dans la moyenne des jeux sortis au début des années 2000.
De plus, l’éditeur de tag vous permettra de varier les plaisirs en recommençant vos parties pour apposer votre touche personnelle à l’aventure.
Note finale : 8,5/10 Au final, Jet Set Radio est un jeu très satisfaisant et précurseur d’un genre (le cel-shading) aujourd’hui adopté par un bon nombre de studios de développement.
C’est un grand titre qui n’a hélas pas eu de suite à sa hauteur malgré un Jet Set Radio Future sympathique paru sur Xbox.