Qu'est-ce que le syndrome des jambes sans repos ?

Le syndrome des jambes sans repos Le syndrome des jambes sans repos est lié à un besoin de bouger en permanence les jambes.
Des démangeaisons, des picotements ou des brûlures peuvent y être associés.
Le patient doit agiter ses jambes pour se soulager de ses symptômes.
Ces mouvements peuvent aussi devenir involontaires pendant le sommeil, gênant le sommeil de son conjoint.

C’est une maladie neurologique.
La cause peut être plus ou moins diagnostiquée : sans cause identifiée, elle est dit idiopathique.
Elle serait liée à une prédisposition génétique.
Elle peut être secondaire à l’anémie, la grossesse, le diabète ou l’insuffisance rénale.
Des médicaments peuvent provoquer le syndrome des jambes sans repos (benzodiazépines).
Les symptômes Ce syndrome se caractérise par les symptômes suivants : impatience ou une envie importante de bouger les jambes.
Ces impatiences sont souvent associées avec d’autres sensations désagréables tels que picotements, torsions, fourmillements, agacements, décharges électriques et tiraillements.
Le patient peut alors décrire des douleurs ou des brûlures.

Les sensations désagréables s’atténuent ou disparaissent lors du mouvement volontaire (marche) des membres inférieurs.
Les troubles s’aggravent lorsque le patient est au repos, assis ou couché.
Cette aggravation est souvent la nuit pendant le sommeil.
Le patient peut se réveiller plusieurs fois pour bouger les jambes.
Dans les formes graves, le patient ne s’endort qu’à l’aube.
Le traitement Dans les syndromes des jambes sans repos secondaires, il est important de soigner la cause, comme donner du fer pour l’anémie.
Il est important de s’intéresser à l’hygiène de vie du patient.
Une alimentation saine et équilibrée peut réduire la sévérité de la maladie.
La pratique d’une activité sportive peut diminuer les mouvements des jambes pendant le sommeil.
Les agonistes aux récepteurs dopaminergiques seraient des bons médicaments pour réduire les symptômes du syndrome de jambes sans repos idiopathique.
On utilisait la ropinirole, mais les rapports bénéfices/risques sont défavorables.