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13 avril 2020 8 h 45 min

Quels sont les effets de la dépendance à la cocaïne ? (physique,social)

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La C La cocaïne est généralement consommée sous forme de poudre de couleur blanche.
Rarement pure, elle est vendue coupée avec des produits allant du verre pilé au sucre afin d’en augmenter le volume, et ce, dans un but purement lucratif.
Sniffée, c’est-à-dire inhalée avec une paille, la ligne de cocaïne provoque au bout de quelques minutes des effets qui se prolongeront environ une heure.

La cocaïne est aussi consommée avec un mélange d’ammoniac (free base) pour être ensuite fumée.
Elle peut de la même façon être injectée en intraveineuse.
Les effets La consommation de la coke, dite récréative, s’est développée ces dernières années.
C’est avant tout pour ses effets, proches des amphétamines, qu’elle est absorbée : forte euphorie dite « flash », baisse de la sensation de fatigue, et augmentation de celle de puissance, notamment intellectuelle.
Toutefois survient une phase appelée « descente » qui laisse place à un état d’angoisse ou de dépression que certains consommateurs pallient en utilisant d’autres substances.

La dépendance, essentiellement psychique, se fait rapidement ressentir et les prises du week-end tendent à se multiplier en semaine.
Les conséquences Les problèmes de santé ne tardent pas à apparaître.
Sont observés : troubles du rythme cardiaque source d’accidents, contraction des vaisseaux sanguins ayant pour conséquence un manque d’oxygène des tissus qui se détériorent (cloison nasale), et troubles psychiques.
Ne sont pas rares, les attaques de paniques, une paranoïa ou encore une grande instabilité d’humeur qui, au quotidien, fatiguent la personne.
Surtout que l’augmentation de l’activité psychique caractéristique de cette drogue provoque des phases d’excitation, couplées à des insomnies et des pertes de mémoire.
De plus, la levée des inhibitions entraîne aussi des passages l’acte : violences.
Au final Comme pour la plupart des drogues, existe au départ l’impression de gérer sa consommation.
Sauf que ce sentiment est souvent illusoire.
Arrive toujours un moment où les prises sont augmentées, et c’est toute la vie du consommateur qui en est changée.
La recherche du produit et les moyens de s’en procurer deviennent la seule préoccupation.
Couplée aux effets, négatifs (crise d’angoisse, attaque de panique, etc.
), la cocaïne engendre donc une désociabilisation.
La difficulté majeure, même en cas de sevrage, est de ne pas rechuter.
Car, c’est avant tout l’aspect psychique qui joue et la nostalgie du « flash » peur durer de nombreuses années.
Il n’est pas rare, hélas, de voir des consommateurs se tourner vers d’autres drogues comme le crack.