Une rentabilité qui résulte de plusieurs paramètres Les mesures actuelles Les coûts d’achat et d’installation des équipements bénéficient d’un taux de TVA réduit à 5,5%.
Pour en bénéficier, il faut, toutefois, faire procéder aux travaux par un professionnel agréé et ne pas dépasser une production de 3KW.
Du point de vue de l’impôt sur le revenu, un crédit d’impôt de 50% est accordé (avec un plafond de 8000€ pour une personne seule, 16000€ pour un ménage augmenté de 400€ par personne à charge).
Enfin, le coût de rachat de l’électricité par EDF (dans la mesure où l’installation est intégrée dans le bâti) est de 0,32823€/kWh.
Les aides Celles-ci sont multiples et émanent de l’ADEME et des collectivités territoriales (Région, Département notamment).
Elles sont cumulables et peuvent atteindre jusqu’à 60% du montant de l’investissement initial.
Des installations qui demeurent relativement onéreuses Avec l’accroissement de la production, le prix des panneaux devrait diminuer.
Dans l’immédiat, il faut débourser 1000€ par mètre carré posé (en incluant la fourniture et la pose).
Une rentabilité liée à l’exposition L’incidence (angle des rayons du soleil), l’orientation (plutôt au sud), et l’inclinaison des panneaux sont autant de paramètres qui influent sur la capacité réelle de production.
Seul un installateur agréé (disposant, par exemple, du label QualiPV) est apte à prendre en compte ces différents facteurs et à optimiser l’installation.
Au global Pour 1 mètre carré de panneaux photovoltaïque : La production annuelle est de 100KWh soit un chiffre d’affaires (en cas de revente à EDF) égal à 32,8€.
Sur la durée de vie des panneaux (20 ans), cela représente un chiffre d’affaires de 20 x 32,8 soit 656,46€ Le coût restant à la charge du particulier (après subventions) est de 400€.
Sans tenir compte des déductions fiscales évoquées précédemment, l’installation permet de gagner 256,46€ sur 25 ans (elle est rentable au bout de 15 années) (montants constatés en mai 2011).
Selon la situation fiscale de chaque foyer, il est possible (compte tenu du crédit d’impôt) d’obtenir un délai de retour sur investissement de 5 à 7 ans.
Un conseil Avant de procéder à l’installation, il vaut mieux exposer son projet à son banquier qui, le cas échéant, pourra trouver une formule de financement adaptée.
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