C’est quoi… une année-lumière ? L’année-lumière correspond très exactement à la distance parcourue une particule de lumière, autrement dit un photon, en une année dite julienne.
La vitesse du photon dans le vide intersidéral est de 299792458 mètres par seconde très précisément.
L’année julienne est égale à 365,25 jours, de chacun 24h, de 60 minutes, de 60 secondes, soit 31557600 secondes.
Une simple multiplication nous indique alors que le photon parcourt très exactement 9460730472580800m en une année julienne.
Autrement dit, une année-lumière, c’est environ 9,46 milliards de milliards de kilomètres, ou encore 9460 milliards de kilomètres.
Pourquoi une telle unité de mesure ? Les distances dans l’espace interstellaire sont très grandes.
Cela ne signifie plus rien de dire que l’étoile Proxima du Centaure, la proche de nous (en dehors de notre Soleil) se situe à 39924 milliards de kilomètres, il est plus commode de dire qu’elle est située à 4,22 années-lumière.
Quelles sont les autres unités de mesure ? Pour l’espace très proche, les astronomes utilisent souvent le kilomètre, mais l’unité astronomique (UA) prédomine la plupart du temps.
En effet, il est plus simple de représenter la lune à 380000km plutôt qu’à 1,27 seconde-lumière, ou encore le soleil à 150 millions de kilomètres plutôt qu’à 8 minutes 20 secondes-lumière.
Quant à l’unité astronomique, elle est égale à la distance Terre-Soleil, donc 1 UA est équivaut à 150 millions de kilomètres.
Elle est utilisée pour représenter les distances entre les planètes et les autres corps du système solaire.
Pour l’espace lointain, pour estimer les distances des autres Galaxies, l’unité de mesure de l’année-lumière cède sa place au « parsec » : 1 parsec est équivaut à 3,2615 années-lumière.
La Galaxie d’Andromède, voisine la plus proche de notre galaxie la Voie lactée, est située environ à 2,5 millions d’années-lumière.
Les astronomes préfèrent dire qu’elle se situe à 760kilo-parsecs.
L’unité de mesure ultime pour les astronomes, celle utilisée pour étudier les astres aux confins de l’univers est le « redshift », décalage vers le rouge en Français.
Le redshift n’a pas d’équivalence avec le parsec, ou le kilomètre, c’est une notion qui est très complexe.