La plus ancienne étant celle de Fessenheim situé dans le Haut-Rhin tandis que la plus récente a été construite en 2002 à Civaux dans la Vienne.
Actuellement, la plupart des réacteurs en fonctionnement sont des réacteurs dits de deuxième génération, à eau pressurisée.
Ils utilisent de l’uranium faiblement enrichi (de 3% à 5%) comme combustible, permettant ainsi d’utiliser de l’eau ordinaire.
Une eau qui, à terme, sera transformée en vapeur, actionnant par la suite les turbines qui produisent l’électricité.
On en compte 58 sur le territoire français dont 34 produisent 900MW, soit de quoi alimenter plus de 500000 foyers pour un mois, 20 autres de 1300MW et 4 de 1500MW.
En nombres d’habitants, la France est au premier rang de la production mondiale d’électricité, sachant que le nucléaire assure plus de 75% de la production totale et qu’au niveau mondial ce chiffre atteint seulement 17%.
Par ailleurs, la durée de vie des centrales étant limitée à une quarantaine d’années, l’industrie du nucléaire doit constamment faire face au vieillissement de son parc.
C’est ainsi qu’à partir de 2020, la majorité des centrales devront être remplacés par de nouvelles.
Enfin, dès le début des années 1990, on réfléchissait déjà à des réacteurs de troisième génération dont la technologie est plus avancée notamment en terme de sûreté.
La France étant à la pointe dans ce domaine accueille donc depuis décembre 2007, sur le site de Flamanville en Normandie, la construction du réacteur EPR, European Pressurized water Reactor, qui devrait être finalement mis en service à l’horizon 2014.