Un des sujets qui revient souvent dans les forums de jeux vidéo est le framerate (ou nombre d’images par secondes) nécessaire pour avoir une expérience de jeu optimale.
Comme réponse on peut lire tout et n’importe quoi.
Halte aux idées reçues L’œil peut voir plus de 24 images par seconde, et une succession de 24 images par seconde ne donne pas l’impression de fluidité.
Au cinéma le fait de voir une image fluide avec 24 images par seconde n’a pas pour cause la persistance rétinienne.
Persistance rétinienne et effet phi Au cinéma, entre deux images il y a du noir et grâce à la persistance rétinienne nous ne voyons pas ce noir.
En revanche l’impression de mouvement au cinéma ne vient pas de la persistance rétinienne mais de l’effet phi, un phénomène psychologique.
Exemple pour comprendre cet effet: lorsque des points lumineux espacés les uns des autres sont allumés successivement, on voit un trajet lumineux continu là où il n’y en a pas.
Créer la fluidité La fluidité au cinéma est créée en rendant floue l’image lors de mouvements rapides, tellement floue que lors d’une séquence rapide d’un film, si on met en pause on ne distingue pas l’objet en mouvement.
Dans le domaine du jeu certains ont tenté de recréer cela avec le « motion blur » mais il n’est pas présent sur la plupart des jeux.
Chiffres et pratique En pratique on commence à ne plus remarquer les saccades à partir de 50 fps mais cela varie selon les personnes et les jeux.
Les jeux demandant le fps le plus élevé étant les jeux de tir (Quake, Counter Strike, CoD…).
La limite haute est imposée par l’écran qui est en général un 60hz et donc ne peux pas afficher plus de 60fps.
Activer la synchronisation verticale dans le jeu permet alors de décharger la carte graphique et de mettre l’image en phase avec l’écran.
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