La syphilis appelée aussi « vérole » se transmet dans 95% des cas par voie sexuelle.
La contamination foeto-placentaire se produit une fois sur deux.
L’incubation de cette maladie dure deux à six semaines.
L’infection évolue ensuite en trois stades.
Le premier stade se manifeste par l’apparition d’un chancre (ulcération de 3 à 5mm de diamètre) sur les organes génitaux ou zones extra-génitales (bouche).
Dans certains cas, la maladie reste latente jusqu’au troisième stade.
Le deuxième stade survient deux à quatre mois après le début de la maladie, elle se traduit par des éruptions cutanées associées à un syndrome grippal et un gonflement généralisé des ganglions lymphatiques.
La première éruption se manifeste par une roséole (tâches rosées) et d’une chute de cheveux par plaques.
La deuxième éruption est suintante et se situant dans les plis de la peau et des articulations.
Elle évolue par des poussées successives de fièvre, fatigue, migraine, problème hépatique avec ictère et douleurs osseuses.
Le troisième stade s’exprime par des nodosités molles évoluant vers l’ulcération.
Elles sont volumineuses et se retrouvent sur les jambes, les bras, le visage, le cuir chevelu, la poitrine et les muqueuses.
Elles peuvent également toucher les os et les viscères et peut être responsables d’infarctus.
Des complications neurologiques sont possibles : baisse de toutes les facultés intellectuelles, tremblements, difficultés d’élocution.
Il peut survenir une atteinte de la moelle épinière et des douleurs viscérales fulgurantes.
Le traitement est l’administration d’antibiotiques qui ont un bon effet dans le premier et le deuxième stade.
Pour le troisième stade, ils ne font que stagner la maladie.
Les malades de la syphilis ne peuvent transmettre la maladie que pendant le premier et deuxième stade.
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