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La maladie ou syndrome de Cushing

C’est une affection très rare, découverte en 1932 par Harvey Cushing.
Pour faire simple, ce sont les glandes surrénales qui produisent en excès des hormones nommées cortisol dans l’organisme.
Chez les humains Les symptômes : ils sont progressifs, courants et très discrets.
Problèmes de peau : ulcères cutanés, vergetures, visage rouge et bouffi.

La morphologie : prise de poids et fonte musculaire La sexualité : troubles de la libido et des règles A ces symptômes viennent s’ajouter une hypertension artérielle, du diabète, la dépression et l’ostéoporose.
Le traitement : selon le type de syndrome, on peut effectuer une opération pour retirer la tumeur ou prescrire des médicaments avec un suivi médical.
Chez le chien Les symptômes : l’animal boit énormément et urine beaucoup.
Il a toujours faim.
Sa peau devient fine et de nombreux comédons et infections dermiques apparaissent.
S’ajoute à cela une faiblesse musculaire et une perte des poils.
Le traitement : il est chirurgical selon la tumeur ou peut se faire via une prise de médicaments durant toute la vie de l’animal avec une surveillance accrue.

La durée de vie peut varier selon l’évolution de la maladie (quelques jours à 7 ans).
Chez le cheval Le syndrome de Cushing atteint surtout les vieux chevaux.
Les symptômes : fourbures répétées, le cheval boit énormément, a une perte musculaire et des problèmes de défenses immunitaires.
Contrairement à notre ami le chien, son poil pousse énormément, le cheval ressemble à un yéti, il transpire beaucoup.
Malheureusement pour lui, il ne perd pas cette grosse toison l’été, et souffre énormément de la chaleur.
Le traitement : certains vétérinaires proposent un traitement à base de comprimés tout au long de la vie de votre compagnon.
Selon l’évolution et le stade de la maladie, le cheval ne se nourrit plus, il est tellement fatigué qu’il ne peut plus se déplacer (abcès, raideur dans les membres) et il a beaucoup de difficultés à respirer.
Si votre compagnon que vous aimez souffre, il vaut mieux l’euthanasier.
C’est ce que j’ai été obligée de faire, et ce n’est pas de gaîté de cœur, pour ma première jument.
Nous étions complices depuis 20 ans.
Elle est morte dans mes bras.
Par amour pour elle, je n’ai pas souhaité prolonger son agonie.

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