L’actualité récente ne cesse de le démontrer : le stress au travail tue.
Quant à la vie quotidienne, le moral des Français en berne souligne combien elle est grise.
L’aspiration à d’autres objectifs que la seule consommation grandit, d’autant plus vite que la hausse continue des prix place les produits à des niveaux de plus en plus inatteignables.
Parmi ces objectifs en expansion, la recherche de l’être intérieur, d’une satisfaction intrinsèque de la vie.
Ce qui fait craindre à certains une recrudescence des recrutements sectaires.
Pourtant, loin des sectes et autres avatars des courants spirituels New Age, de nombreuses voies existent dont, notamment, la Gestalt.
Ce terme, Gestalt, vient de l’allemand et signifie grossièrement « forme ».
La Gestalt-thérapie est donc une thérapie de la « forme ».
Il faut entendre par « forme » la manière dont l’individu voit le monde, interagit avec lui, l’interprète et s’y meut.
L’un des grands principes de cette école est donc de proposer à la personne en travail thérapeutique ou en développement personnel d’observer combien ses croyances, ses habitudes, anciennes, influencent leur façon d’exister aujourd’hui.
Il est question ici de formes apprises, adaptées à une certaine période de la vie, désuètes aujourd’hui, mais toujours actives, non consciemment et souvent au détriment de celui qui les met en œuvre.
Le travail du Gestalt praticien est d’accompagner son patient/client d’abord dans cette prise de conscience, ensuite dans sa liberté de faire des choix pour sa vie, et surtout dans la possibilité pour elle d’apprendre à faire autrement, plus en accord avec ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle souhaite pour sa vie.
En résumé, la Gestalt est l’un des grands courants de la psychologie humaniste, ses professionnels dépendent d’instances professionnelles reconnues au niveau des autorités communautaires européennes.
Ils se soumettent à une déontologie très stricte, et n’accèdent au titre de Gestalt-thérapeutes qu’à la suite de 5 années d’études et d’au moins trois ans de pratique.