La première étape consiste à reconnaître la crise de panique lorsqu’elle arrive.
« Je ressens du stress, de la peur, ça peut se transformer en crise de panique.
» La seconde étape consiste à accepter le stress où la peur.
Il faut se donner l’autorisation d’avoir peur.
« OK, j’ai du stress là, il y a quelque chose qui me fait peur.
Ce n’est pas grave, tout le monde a du stress, j’ai le droit d’avoir peur.
» Pendant la troisième étape, il faut respirer.
Inspirer doucement par le nez, retenir sa respiration deux ou trois secondes et expirer doucement par la bouche.
Faites cela à trois ou quatre reprises.
Quatrième étape : il faut utiliser le dialogue à l’interne de façon positive.
On a tous une petite voix dans notre tête, ce sont nos pensées.
Cette petite voix est la cause de l’attaque de panique, car durant la crise cette voix est très négative, on pense des choses comme « Oh non! C’est quoi encore qui m’arrive là ? Je ne veux pas avoir ça ! Je ne suis pas normal ! Pourquoi j’ai ça ? » Ce genre de monologue interne est terrible pour nos émotions et il ne fait qu’aggraver la sensation de peur et de malaise.
C’est pourquoi durant cette étape il faut contrôler cette petite voix.
Il faut penser des choses comme : « Ça va aller, j’ai un peu de stress là, mais ça va passer.
Quoiqu’il m’arrive, c’est OK.
Je fais une petite crise de panique, mais ça va passer.
» Il faut se répéter inlassablement des phrases positives.
Pendant la cinquième étape, il faut dépenser un peu l’énergie qu’on a.
A cause de la peur, on a beaucoup d’adrénaline dans notre corps, elle nous donne de l’énergie, il faut la dépenser.
Ce n’est pas toujours facile, vous pouvez chanter, marcher, discuter… La dernière étape utilise l’humour.
Pensez à quelque chose de drôle, un éléphant rose par exemple, ou dites-vous des phrases stupides : « Pouyah! Vla ti pas une crise de panique ne tient! » Répéter ces étapes plusieurs fois si nécessaire.
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