L’IRM est basée sur la Résonnance Magnétique Nucléaire (RMN) qui n’a rien à voir avec la radioactivité qui émet des radiations ionisantes destructrices pour les tissus organiques.
« Nucléaire » vient du latin nucleus qui signifie « noyau ».
C’est précisément les noyaux d’hydrogène des molécules du corps humain qui entre en résonance sous l’action d’un champ magnétique.
Ils sont alors excités durant un court moment.
À la fin de cette stimulation, les atomes restituent l’énergie accumulée sous la forme d’ondes qui sont analysées par un système informatique (détection, calculs et traitement d’image).
Pour pouvoir accentuer le contraste de l’image, le patient se voit injecter un produit de contraste qui va se répandre dans le réseau veineux et interstitiel.
Ceci permet de mieux distinguer les structures anatomiques que le médecin aurait du mal à distinguer entre elles.
Il en existe deux types : Les agents de contraste paramagnétiques dont le principe actif est le gadolinium.
Les agents de contraste superparamagnétiques qui sont constitués de nanoparticules d’oxyde de fer.
Ils sont excrétés rapidement par voie urinaire.
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