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12 avril 2020 21 h 45 min

Qu'est ce que la taxe carbone ?

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L’échec de la Taxe Carbone en France Le gouvernement Français avait prévu d’instaurer pour la première fois la Taxe Carbone (aussi appelée Contribution Climat Energie) au 1er janvier 2010.
Cette taxe de 17€ par tonne de CO2 avait pour objet de pénaliser les émissions et de reverser les fonds collectés sous forme de crédits d’impôt (avantages fiscaux liés à un comportement écologique).

Seulement, les entreprises les plus polluantes, déjà soumises à un système communautaire d’échange de quotas d’émission (qui permet aux entreprises d’acheter des « droits à polluer »), étaient exonérées.
Ces exonérations ont été jugées non conformes à la constitution, c’est pourquoi le projet a finalement été abandonné.
Les pays Scandinaves et leurs performances écologiques Depuis le début des années 90, certains pays Scandinaves, tels que la Suède, la Norvège, la Finlande, et la Danemark, on introduit ce système de Taxe Carbone et figurent parmi les pays les plus écolos du monde.
A titre d’exemple, la Suède taxait 109€ la tonne en 2010 ce qui lui a permis de réduire ses émissions de 9% depuis 1991.

La Norvège, quant à elle, vise le « zéro émission » d’ici à 2020.
Les avantages de cette taxe ont été nombreux : les récoltes ont été réinvesties afin d’améliorer avec succès la production énergétique, l’économie a été assainie et les perspectives de « croissance propre » multipliées.
Vers une Taxe Carbone Européenne ? La Commission Européenne a proposé, en avril 2011, une initiative de Taxe Carbone de dimension Européenne.
La Commission prévoit à partir du 1er janvier 2013 une taxation minimale de 20€ la tonne de CO2 ainsi qu’une taxation du diesel et du charbon.
Ces taxations entraîneraient donc d’importantes hausses du prix du carburant.
Ce projet a ainsi pour vocation d’encourager les énergies propres, d’aider les biocarburants et de réduire la dépendance créée par l’importation de gazole et ainsi d’optimiser les performances écologiques Européennes.
Il ne manque plus que les « mauvais élèves » de l’Union Européenne tels que l’Allemagne et la France convergent eux aussi vers ces engagements malgré leur réticence.