Ce classement mondial est publié par l’université Jiao-Tong de Shanghaï (Chine).
Les critères pour établir le classement sont les suivants : nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves – nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs – nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines – nombre de publication dans des revues spécialisées – performance académique à la vue de la taille de l’institution Il n’y a pas de gros bouleversements dans ce classement annuel.
Y compris pour les universités françaises.
Elles sont 22 dans le top 500 mondial en 2010 contre 23 en 2009 c’est donc un très léger recul.
Il n’y a malheureusement que 3 de nos universités qui se trouvent dans le top 100.
Ce podium ne change pas par rapport à l’année précédente.
Les meilleures en France sont l’Université Pierre et Marie Curie Paris 6 au 36 ème rang mondial, suivi par l’Université Paris Sud Paris 11 au 45 ème rang de ce classement, puis l’École Normale Supérieure au 71 ème rang.
Ces positions n’ont sensiblement pas bougé par rapport à l’année précédente.
Ce qui choque dans ce classement, c’est la prépondérance des universités nord-américaines.
Elles ne sont pas moins de 58 à occuper le Top 100 ; avec pas moins de 8 qui trustent les 10 premières places.
La mythique université de Harvard occupe toujours la première place de ce classement.
Le contingent des universités européennes se porte à 33 pour l’année 2010.
L’enseignement supérieur britannique est en pleine forme avec 11 représentants parmi les 100 meilleures universités mondiales.
On en dénombre 4 pour l’Allemagne.
La France fait jeu égal avec la Suède et son voisin suisse.
Le sursaut des universités françaises est donc encore à venir.
Il faut espérer que la réforme sur l’autonomie des universités porte ses fruits.
Pour enfin rivaliser financièrement puis intellectuellement dans le concert international de la matière grise de demain.