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12 avril 2020 5 h 35 min

La maison hantée de Kinguele

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Cette habitante de Kinguélé (Gabon) terrifiée et excédée par des bruits étranges la nuit, des taches de sang sur les carreaux, des maladies mystérieuses contractées par la maisonnée et la chaleur ambiante singulière qui envahit son domicile, fait appel à un maître spirituel.

Celui même qui avait fait parler de lui en novembre 2009 en déterrant le serpent mystique au PK7.
Le maître spirituel localise et extrait des amulettes enfouies à un mètre sous terre sous la dalle d’une ancienne maison attenante à celle occupée par la plaignante.
Les fétiches découverts sont composés entre autres de cheveux et de sang humain, d’une seringue (pour prélever mystiquement du sang à la maisonnée), d’écailles de tonnerre, de coquillages, d’écorces d’arbres et d’autres éléments disparates.
L’esprit maléfique qui hantait la maison avait une influence négative sur les habitants.
Il était alimenté par un liquide conservé dans une noix de palme hermétiquement fermée.
Les cheveux retrouvés dans l’arsenal maléfique étaient ceux d’un des fils de Pulchérie-Carole.

Le jeune homme âgé de 18 ans était possédé.
Il a abandonné ses études sous le joug du sortilège.
Les deux autres enfants, quant à eux, contractaient des maladies mystérieuses.
La principale victime du mauvais sort est Dame Boukandou Mavougou.
Elle a contracté une stérilité secondaire au contact du mauvais esprit.
Elle a consulté les gynécologues qui font la réputation de Libreville et recouru à de nombreux traitements sans succès.
Le maître spirituel déclare à Pulchérie-Carole que c’est sa tante qui est à l’origine de cette sorcellerie.
Sa jalousie concernant l’héritage de la maison la poussée à user d’un esprit maléfique afin de se venger et de pourrir la vie de sa nièce.
Cette dernière continue aujourd’hui à nier les faits et insiste en disant que c’est une autre personne qui lui fait porter la robe de sorcière.