Dessiccation, qu’est-ce que c’est ? La dessiccation est une action, qui peut être naturelle ou artificielle, qui consiste à éliminer l’eau d’un corps quelconque (inerte ou organique).
Nous pouvons donc dire que ce terme peut être synonyme de déshydratation.
Chez les humains, les principales voix de dessiccation sont la transpiration et l’expiration de l’air qui contient de l’eau sous sa forme gazeuse.
Mais la dessiccation concerne également les sols.
En fait, cette déshumidification se manifeste sous la forme de fissure affectant les couches géologiques superficielles de la Terre.
Comment le sol est-il affecté par la dessiccation ? C’est naturellement par le biais des rayonnements solaires que les fissures apparaissent.
Mais pas n’importe où, c’est dans des régions où l’humidification du sol est quasi inexistante (terre subissant une sécheresse).
Dans ces cas-là, le déficit en eau est si important que les nappes phréatiques, qui peuvent mettre des centaines d’années pour se renouveler, auront du mal à se reconstituer.
Conséquence Insuffisance nutritionnelle en eau pour la biosphère (humains, autres espèces animales et plantes) qui peut entraîner sa disparition.
Une bactérie hors norme : la deinococcus radiodurans Or, ce qui est capital à noter avec la dessiccation, c’est que ce procédé peut être « gênant » pour certains industriels.
Et qui dit industriels, dit déchets.
Généralement, ces entreprises ont tendance à se débarrasser de leurs déchets en les enterrant sous terre.
Seulement, avec la mise sous vide des sols (déshydratation si vous voulez), on comprendra que sur le long terme, les sols pourraient perdre de l’imperméabilité.
Ce qui entraîne le dégagement de gaz et de substances toxiques nuisibles à l’environnement (surtout lorsqu’il s’agit de déchets nucléaires).
Se pose alors une véritable question écologique.
Comment faire pour limiter cet impact inéluctable causé par la dessiccation ? Vous serez probablement surpris, mais l’une des solutions fortement envisageables repose entre les mains d’une bactérie.
Deinococcus radiodurans a été découverte en 1956.
C’est une bactérie qui continue à fasciner, compte tenu de son extraordinaire faculté de survie dans des milieux, pour le moins, hostiles à la vie (résistance à la radioactivité).
Par ailleurs, Deinococcus radiodurans présente une autre faculté : se nourrir des substances dangereuses dans lesquelles elle est cultivée.
De ce fait, « semer » cette bactérie sur les sols fissurés sous lesquels nos déchets sont enterrés pourrait limiter la propagation des substances mortelles dans l’atmosphère.
Toutefois, bien que ce soit une solution séduisante, celle-ci est loin de représenter le remède miracle aux problèmes de déchets.
Sur ce point, de gros efforts doivent être faits, accompagnés d’un peu de bonne volonté qui manque tellement aujourd’hui.