Règles communes Un escalier a pour fonction de permettre le passage d’un niveau à un autre et le nombre de marches dépend de la hauteur à franchir.
Chaque marche doit avoir une hauteur comprise entre 18 et 23cm et une profondeur équivalente à la longueur d’un pied (en moyenne 25cm).
Il faut également tenir compte de la longueur au sol dont on dispose pour faire un escalier.
Prenons, par exemple, un escalier de 2,50m de hauteur et d’une longueur au sol de 3m.
Le nombre de marches sera de 12, leur hauteur de 20,8cm et leur profondeur de 25cm.
Un escalier est constitué de marches, de contremarches (la partie verticale) et de limons.
Les limons sont les parties latérales inclinées qui servent de supports aux marches.
A cet ensemble vient s’ajouter la main courante qui aide à l’ascension et/ou une rampe pour prévenir les chutes.
Comment calculer un escalier ? Le nombre de marches s’obtient en divisant la hauteur du sol au palier par des nombres compris entre 18 et 23cm jusqu’à trouver un nombre sans décimale.
La profondeur des marches s’obtient en divisant, la longueur au sol entre le palier et la première marche du bas, par le nombre de marches.
Enfin, la longueur des limons s’obtient en additionnant la hauteur (au carré) et la longueur (au carré) et en extrayant la racine carrée du résultat.
La construction S’il s’agit d’un escalier en béton, il faut faire un coffrage en respectant les mesures.
Pour construire un escalier en bois, il faut tracer sur les limons, à l’aide d’une équerre, l’emplacement des marches en tenant compte des épaisseurs des matériaux que l’on utilise.
Poser en premier la marche du bas.
Ensuite, fixer solidement les limons au palier de manière à avoir un ensemble rigide.
Enfin, assembler une par une les marches et contremarches en partant du bas.
Si des poteaux de rampe d’escalier en bois doivent être installés à l’intérieur des limons, il est préférable de les monter avant les marches afin de découper le dessus des marches avant la pose.
Notez également qu’une marche en bois possède un nez qui déborde de la contremarche.
Ceci agrandit la profondeur de la marche et s’avère utile, au moment des calculs, en cas de longueur insuffisante au sol.