Après son irruption dans les instances publiques, politiques et médiatiques, dans l’entreprise privée, jusqu’aux foyers des citoyens, la diffusion et l’imprégnation du développement durable à tous les niveaux de la société n’est plus à prouver.
L’adjectif « durable » est désormais systématiquement accolé aux termes les plus classiques : consommation durable, ville durable, tourisme durable, agriculture durable.
Pourtant, sa traduction dans les manières de penser et d’agir peine encore à se faire sentir, et ne laisse pas entrevoir une véritable révolution dans le mode de développement contemporain capable de répondre aux défis du siècle.
Le sentiment qu’un changement de telle ampleur ne pourra s’opérer que par une mobilisation générale « par le bas » s’installe progressivement.
Si l’on reconnaît aujourd’hui, malgré la persistance de débats sur la question, la part de responsabilité de chacun de ces acteurs dans cette évolution à entreprendre, le rôle du citoyen tend à être particulièrement mis en avant, en raison de sa capacité à faire pression sur les politiques (vote) et sur les entreprises (consommation), ainsi que des conséquences qu’engendrerait la modification de ses comportements individuels.
L’adhésion citoyenne est ainsi devenue le nouvel enjeu des politiques publiques locales, qui prennent la mesure de la nécessité d’un changement culturel profond pour engager les territoires et leurs habitants dans la voie d’un développement plus durable.
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