Tout d’abord, analysons un peu ce qui se passe dans notre corps lorsque nous rions.
Sur le plan biologique, le rire ressemble à une crise, à un état de stress positif qui décharge l’organisme des tensions, procurant une sensation de sérénité qui peut perdurer jusqu’à 45 minutes après le rire.
Le rire consiste en des successions d’expirations d’une durée de 5 secondes et d’inspirations de 3 secondes.
Provoquant un manque d’oxygène, il augmente par là-même le rythme cardiaque.
Puis, dans le mécanisme du rire se produit un relâchement des muscles et un retour à la normale de la pression artérielle.
Pendant le rire, davantage de bile est sécrétée par le foie, ce qui entraîne une baisse du taux de cholestérol sanguin.
La digestion se trouve également améliorée par la sécrétion plus importante de salive et de sucs digestifs.
Il a également une action bénéfique sur la perception de la douleur, ressentie moins forte pendant et après le rire.
Il favorise la production de catécholamines (hormones de l’éveil), qui elles-mêmes déclenchent en cascade la synthèse d’endorphines (ou endomorphines qui ont une action anti-douleur) en quantités plus importantes.
Les catécholamines, en plus de leurs propriétés anti-inflammatoires, ont également la qualité d’agir comme anti-dépresseurs.
Cela vaudrait donc vraiment la peine de se donner l’occasion de rire plus souvent : comédie, théâtre, spectacle, jeux d’improvisation, ou pourquoi pas tenter la gélothérapie, c’est-à-dire la thérapie par le rire ? Le rire a l’avantage d’être une méthode bon marché, sans contre-indications.
Alors, qu’attendez-vous pour rire plus ?