Sans le stress nous serions susceptibles de dépérir.
Cependant, plus le stimulus est important,plus les mécanismes de réponse sont violents (sécrétion massive d’hormones) et plus les conséquences sont sensibles.
Et lorsque le stimulus est vraiment trop violent, la réponse peut être inefficace (accoutumance à la dose d’hormones), provoquant des troubles du comportement : nervosité, irritabilité ou euphorie excessives.
En effet, face à l’excès de stress, notre organisme présente la particularité de donner, après une phase d’alarme où sa résistance s’abaisse, où l’individu se sent insatisfait et frustré, l’illusion d’une adaptation à la situation stressante.
Pendant cette phase se met en œuvre un système complexe de modifications métaboliques et de sécrétions hormonales supérieures au niveau habituel qui permet de faire face à la situation mais qui épuise l’organisme.
L’individu développe à ce moment-là des facultés qui lui permettent de supporter la situation : il affiche un ton blasé, ironique ou extrêmement agressif.
Et, à la suite de cette phase de résistance à l’excès de stress, survient une phase d’épuisement où l’organisme « craque ».
Bien souvent, donc, nous croyons avoir augmenté avec succès nos capacités d’encaisse, mais nous ne sommes que dans une phase passagère d’adaptation.
Si, pendant cette phase, survient un autre facteur d’excès de stress – qui sera d’autant plus dangereux diffusé en permanence, aussi mineur soit-il, que s’il est occasionnel et violent – les capacités d’adaptation de l’organisme épuisées le laissent en proie au moindre microbe et/ou ne sont plus capables de conduite rationnelle,amorçant un cercle vicieux négatif dont on accuse le mauvais sort (loi des séries).
Par ailleurs, les fortes secrétions d’hormones censées nous défendre, finissent par agresser notre propre organisme et provoquer ulcère de l’estomac, fatigue extrême dès le lever, maux de dos, de tous les muscles(fibromyalgie), fibromes utérins, infarctus, certains cancers dépression et suicide.
Le stress, même en excès, ne tue pas, mais il peut causer une maladie qui elle peut être mortelle.
Les Japonais appellent cela le « Karôshi » (mort par excès de travail).