Histoire d’un avion de légende Histoire de sa conception Le mirage 4 est un avion fabriqué par l’entreprise française Dassault.
Après 14 ans d’études, de prototypes, de conception et d’essais, cet avion de légende entre en service en 1964.
Retiré du service en juin 2005, le mirage IV aura assuré plus de quarante ans de service au sein de la force de dissuasion nucléaire française.
Les dix dernières années de son service, le mirage 4 n’a été utilisé que pour des missions de reconnaissance.
Dans les années 50, l’armée était à la recherche d’un avion dit de « représailles », un avion supersonique qui serait capable de voler à basse altitude.
Au fil des prototypes, les avions mirage 4 deviennent les nouveaux bombardiers nucléaires français.
Exportation Malgré ses qualités indéniables, et la technologie du Dassault mirage IV, la France ne parvient pas à l’exporter.
Les armées de la Grande-Bretagne et d’Australie, intéressées un temps par nos mirages, achèteront finalement d’autres types d’avions bombardiers.
L’avion en lui-même Caractéristiques La silhouette du mirage 4 est dessinée par une aile delta très fine, qui se termine par un nez très effilé qui contient une perche de ravitaillement en vol fixe.
Son système de navigation et de bombardement est géré par un calculateur.
Ses réacteurs sont des SNECMA Atat9K de 65 kilo newton de poussée, ils peuvent soutenir une température de 120°C.
Le Mirage IV est également doté d’un parachute de freinage.
Stabilisation de l’avion Le centre de gravité de l’avion se déplace selon s’il vole en vitesse subsonique ou supersonique.
Le pilote peut donc faire des transferts de carburant des réservoirs avant vers l’arrière afin de faire reculer le centre de gravité de l’avion et réduire sa traînée (qui augmente sa consommation et réduit son autonomie) en vitesse supersonique.
Inversement, du poids est passé de l’arrière vers l’avant à vitesse subsonique.
Fonctionnement en vol C’est un avion biplace avec sièges éjectables.
Le pilote est chargé du vol, et le navigateur est chargé de la surveillance d’un certain nombre de systèmes, comme des radars, un dispositif de visé optique, ou encore un périscope qui permet de vérifier l’avant et l’arrière de l’appareil.
Le navigateur est chargé d’activer la seconde clef, en cas d’ordre donné par le président de la république de larguer une bombe atomique.
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