Les chiffres du déni de grossesse Le déni de grossesse n’est pas un phénomène rare, et touche 1 à 3 naissances sur 1000.
En effet, bien que méconnu il y a encore quelques années, sa réalité médicale est à présent acceptée et pousse les systèmes de santé à s’adapter à cette situation, afin d’apporter le meilleur soutien à la mère.
Les signes du déni de grossesse Le déni de grossesse n’est pas la dissimulation d’une grossesse, mais bien sa non conscience et concerne des femmes de tout âge.
Celui-ci se caractérise par l’absence de signes physiques de la grossesse, et serait un mécanisme de défense mis en place inconsciemment face à une maternité angoissante.
Les femmes n’ont donc aucune prise de poids, leur ventre ne s’arrondit pas et leurs règles restent inchangées, et les femmes ne sentent pas leur bébé bouger.
Il existe deux types de dénis de grossesse.
Le déni partiel de grossesse La femme apprend qu’elle est enceinte quelques temps avant le terme.
Les signes de grossesse apparaîssent alors quelques heures à quelques jours après l’annonce de celle-ci.
Le déni total de grossesse Dans ce cas là la femme n’apprend sa grossesse qu’à terme.
Dans le cas d’un déni, il est possible que la mère rejette le bébé qu’elle n’attendait pas et qu’elle n’accepte pas comme étant le sien.
Il faut alors mettre en place un suivi psychologique afin de créer cette relation mère-enfant, et déculpabiliser la mère, qui peut s’en vouloir de ne pas avoir senti son enfant, et d’avoir eu des difficultés à l’accepter.
Il est possible que certaines femmes fassent plusieurs dénis de suite, malgré la prise d’un contraceptif.
Dans ce cas, elles ont la possibilité de clipser les trompes de Fallope, qui à la différence de la ligature, permettra à la femme de connaître de nouveau la maternité, mais cette fois programmée.
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