Les substances en cause sont parfois des aliments (fruits de mer, poissons, oeufs, lait, …), une interaction entre deux produits (aliment et médicament ou deux médicaments entre eux) ou encore une piqûre d’insecte (guêpe).
Le choc anaphylactique se déclenche dans les minutes voire les heures qui suivent le contact avec le composant et est annoncé par une intense sensation de malaise.
Il s’accompagne de démangeaisons, de frissons, de sueurs, de pâleur et/ou de rougeur diffuse, d’une éruption d’urticaire.
Peu après apparaît une gêne respiratoire sévère, une chute de la tension artérielle et du pouls, parfois des vomissements ou nausées, de l’asthme, œdème Quincke.
Le traitement nécessite une hospitalisation en service de réanimation et repose sur l’administration immédiate d’adrénaline par voie intraveineuse, un remplissage vasculaire et parfois l’injection de cortisone; une intubation peut être inévitable.
La prévention consiste à éviter tout contact avec la substance allergène.
Il est possible de pratiquer une désensibilisation.
Il est préférable d’avoir en permanence de l’adrénaline à portée de main.