La prostatite se caractérise par une inflammation aiguë ou chronique de la prostate.
C’est une infiltration diffuse des cellules lympho-plasmocytaires à travers le parenchyme prostatique.
C’est une modification à la fois morphologique et fonctionnelle de la prostate.
Il s’agit de : Gonflement ou tuméfaction.
Rougeur (infiltration sanguine).
Chaleur (léger réchauffement de l’organe).
œdème (l’eau s’infiltre dans la prostate).
Ceux-ci représentent les signes cardinaux d’une inflammation d’une prostatite aigue classique.
En effet, environ 35% des hommes souffrent au moins une fois durant leur vie d’une prostatite chronique.
Cette affection n’est pas très dangereuse, mais elle est très difficile à traiter.
Elle n’a aucun lien avec le développement d’un cancer de la prostate.
LES CAUSES Toutes les causes de prostate n’ont pas encore étés élucidées, mais il existe en notre connaissance certains facteurs : L’âge : l’âge est le principal facteur de risque, car la fréquence augmente avec l’âge surtout entre 70ans et 79 ans.
Facteurs génétiques : incidence très élevée dans la population noir Nord américain Facteurs environnementaux : la consommation importante de protéines animales (viande rouge telle que le bœuf, le mouton, le porc, etc.
) et les aliments trop riches en lipides (nourritures trop grasses).
La liste n’est pas exhaustive, mais ce sont les principaux facteurs de risques de cette pathologie.
LES SYMPTOMES .
Signes généraux : fièvre (installation de la fièvre dès la 48ème heure).
malaise, fatigue.
Le patient est beaucoup cloué au lit Signes fonctionnels : difficultés à uriner, douleurs au bas-ventre, éjaculation sans excitation.
Signes physiques : augmentation de la douleur au toucher du bas-ventre, douleur a la mobilisation, douleur au toucher rectale.
LE TRAITEMENT Le traitement est double : Les médicaments : il s’agit d’anti-inflammatoire sous de courte durées (3 à 4 jours) tel que acide acétyle salicylique, ibuprofène, et d’antalgique tel que paracétamol, dialgic, morphine et dérivées morphiniques.
La chirurgie : elle repose sur une intervention chirurgicale pour extraire l’organe si les dommages sont irrécupérables Option thérapeutique Repos au lit Myorelaxants agissant sur la vessie, l’urètre et le plancher pelvien.
Phytothérapie Réduction du stress Psychothérapie