Tout d’abord, oubliez ce que vous savez de la culture de votre ficus ou autres plantes vertes, le phalaenopsis est ce qu’on appelle un épiphyte, ce qui veut dire que dans la nature ces orchidées vivent accrochées aux branches des arbres.
Le substrat doit donc ressembler aux branches : on utilise de l’écorce de pin, parfois additionnée d’un peu de sphaigne si votre intérieur est très sec.
Oubliez les terreaux « spécial orchidées » que l’on peut trouver en jardinerie : ils ne conviennent qu’aux orchidées terrestres comme les cymbidiums.
Ensuite, placez votre orchidée si possible à moins de 50cm d’une fenêtre orientée de façon à recevoir un peu de soleil direct le matin ou le soir.
Si vous êtes orientés sud, un léger voilage devrait faire l’affaire pour éviter à la plante de brûler.
Dernier point essentiel, l’arrosage doit être effectué avec une eau si possible peu calcaire et à température ambiante.
Les racines apprécieront une ambiance humide, mais ne doivent pas tremper dans de l’eau stagnante sous peine de pourrir rapidement.
Un cache pot légèrement plus grand que le pot convient donc parfaitement si l’on prend soin d’égoutter le pot après arrosage.
De l’engrais « spécial orchidées » distribué au quart de la dose indiquée permet d’obtenir des hampes fournies.
Enfin, une contre vérité et une astuce : inutile de pulvériser l’envers des feuilles, ce sont les racines qui boivent, par contre de l’eau tombée au cœur des feuilles centrales peut entrainer un pourrissement fatal, alors en cas de maladresse un papier absorbant plié en quatre permet d’absorber en totalité cette eau.