Plusieurs plans « types » existent pour l’exercice de la dissertation en français.
Le plus connu consiste en : Une introduction, présentant le plan.
– Une première partie dégageant votre thèse (l’idée que vous défendez), étayée par des arguments (qui peuvent faire l’objet de sous-parties).
– Une seconde partie allant à l’antithèse de votre première partie, également étayée par des arguments.
– Une dernière partie faisant la synthèse de vos deux parties précédentes, exprimant clairement quelles sont votre thèse et votre antithèse.
– Une conclusion, synthétisant votre cheminement et les idées exprimées (mais elle ne doit surtout pas contenir de nouveaux arguments).
Cependant, cette construction nécessite d’avoir une idée claire et mûrie de votre argumentation.
Si vous vous sentez peu à l’aise avec ce type de plan, une autre construction existe, plus simple à pratiquer.
Elle consiste à former de petits paragraphes exprimant chacun votre idée et formés de figures de style et de procédés spécifiques à cet exercice.
Voici une méthode simple : Commencez par lister aux brouillons l’ensemble de vos arguments (environ 5) répondant à une problématique (donnée ou établie) et éventuellement, quelques contre arguments (en moins grand nombre).
– Formulez une introduction simple et relativement courte.
– Pour chacun de vos arguments, rédigez un paragraphe défendant votre thèse en utilisant des figures de style (métaphores, allégories, etc.
) mais aussi des apostrophes (« Vous ! Qui lisez cet article… ») et des questions rhétoriques (« Ne pensez-vous pas que tout ceci est sensé ? »).
– La répétition d’une image, d’une apostrophe ou tout autre procédé peut servir de moyen pour rythmer le texte.
Pensez surtout à la formulation orale de votre texte, l’argumentation étant bien plus vivante lorsque le lecteur a le sentiment d’être en interaction, en dialogue avec l’auteur.
– Rédigez une conclusion synthétisant vos arguments, toujours en utilisant les mêmes éléments que précédemment.
Attention : ce second plan ne correspond pas à une dissertation classique et ne s’applique qu’au texte d’exercice d’argumentation.
Vous pouvez, pour mieux visualiser le style du second plan, lire la « Lettre à la jeunesse » d’Émile Zola (1897).
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