Evaluer la rentabilité du restaurant Un fonds de commerce peut être vendu, globalement, au prix que fixe le vendeur.
Dans le cas où vous voulez racheter un bar ou monter un restaurant, le vendeur a l’obligation de vous fournir, quelle que soit sa situation fiscale, ses bilans financiers sur les deux dernières années.
Vous aurez donc une idée un peu plus précise de son chiffre d’affaires, bilans à l’appui.
Mais méfiez-vous des falsifications de chiffres, qui sont faciles à faire surtout dans le cas des micro-entreprises, où l’embauche d’un comptable n’est pas obligatoire.
Le prix de vente doit être en adéquation avec le chiffre d’affaires.
Si la marge commerciale a été de 5000€ sur les deux années précédentes, et que le vendeur vous demande 25000€ pour vous vendre son établissement, fuyez.
Prenez garde également au fait que vous achetez un fonds avec ou sans les murs.
S’il s’agit du fonds de commerce seul, vous devrez payer un loyer au propriétaire des murs.
Vous disposerez alors d’un bail commercial, spécifiant l’activité exercée, et reconductible tous les neuf ans.
Penser aux licences Pour créer son restaurant, ou ouvrir un camion kebab, il faut penser aux licences de débit de boissons.
Impossible sans elles de vendre le moindre soda ou jus de fruits.
Les personnes sur le point d’ouvrir un snack-bar croient trop souvent que la licence n’est nécessaire que pour la vente d’alcool.
C’est faux.
La licence 5 restaurant permet effectivement de vendre des alcools forts, mais la licence 1 est obligatoire pour la vente de boissons sans alcool.
Elle s’obtient directement auprès de la police municipale de la commune où est implanté l’établissement.
Elle est indispensable pour ouvrir un resto rapide.
La licence 2 permet ensuite de vendre des alcools légers (vins, bières, cidre).
Enfin, pour les restaurants, il existe deux types de licence : la petite et la grande.
Mais attention, la vente de boissons dans ces cas doit obligatoirement se faire dans le cadre d’un repas.
Ces deux licences sont donc incompatibles avec un établissement qui propose des boissons dans l’après-midi par exemple.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.