Pourquoi une période d’adaptation est-elle nécessaire ? Elle est indispensable pour gérer en douceur la séparation entre la mère et l’enfant.
L’entrée à la crèche coïncide souvent avec le retour au travail de la maman.
Tous les repères de bébé vont être modifiés.
Elle permet aux parents d’apprendre à faire confiance à l’équipe, et plus particulièrement, à l’auxiliaire de puériculture qui prendra soin de bébé en leur absence.
Établir une liste de questions et les poser à la directrice.
Cette période sert aussi à lever les éventuels doutes qui subsistent, à partager les craintes et les émotions avec la directrice, l’auxiliaire de puériculture et les autres parents.
Durant l’adaptation, bébé trouvera sa place parmi les enfants de son groupe, apprendra à reconnaître son auxiliaire, s’habituera aux cris, aux pleurs, aux rires et aux différents sons.
La présence des parents permet un investissement affectif des lieux, elle sécurise bébé.
Qui peut participer à l’adaptation ? Papa, maman et toute personne très proche de l’enfant.
Comment se passe l’adaptation ? En règle générale, une semaine suffit.
Une totale disponibilité pendant les premiers jours est essentielle.
Le 1er jour : bébé reste avec la personne qui fait son adaptation.
Le 2e jour : il joue, pendant une heure, avant le retour de papa ou maman.
Le 3e jour : le repas est donné par l’auxiliaire.
Le 4e jour : si tout s’est bien passé les jours précédents, il fait aussi la sieste.
Le 5e jour : il fait une petite journée de 8h.
Cette période peut être réduite ou prolongée, suivant les réactions de bébé.
Moins on le brusque, et mieux se passeront les séparations ultérieures.
Il n’est pas rare que le petit marque son désaccord au cours de la 2e ou 3e semaine, alors que tout se passait bien auparavant.
Donc, ne pas oublier d’apporter un foulard avec votre odeur, une doudou, une tétine, des photos de papa et maman.
Tout se passera bien si vous êtes convaincus d’avoir fait le bon choix de garde.