Asie, Afrique, Moyen-Orient, terrain miné pour l’occidentalisation Bien que les industries occidentales aient longtemps eu le monopole dans de nombreux domaines comme la métallurgie ou l’automobile, les parts de marchés des industries non occidentales progressent rapidement.
Prenons l’exemple de Tata pour l’automobile, ou encore celui d’Acerlor Mittal pour la métallurgie, dont le poids économique va croissant.
Le cinéma indien connait en Asie un grand succès, mettant en péril le marché du cinéma américain dans ces zones.
Beaucoup y voient une réappropriation par la population de la culture indienne.
Dans certains cas, le contact de deux cultures peut se solder, non pas, par une disparition d’une des deux cultures, mais par le rejet violent de la culture dominante et la réaffirmation de la culture propre aux individus et des coutumes qui y sont associées.
Outre en Asie, avec l’exemple du cinéma, c’est également le cas dans les pays arabes où l’Islam a connu un renouveau depuis l’entrée en conflit du modèle islamiste avec le modèle occidental et plus près de nous, en Europe, où les signes ostentatoires comme le voile se sont développés.
L’émergence d’une culture globale Même si selon Huntington, le choc des civilisations est inévitable, il semblerait que finalement l’on s’oriente plus vers un syncrétisme, c’est-à-dire une combinaison de divers éléments de diverses cultures, que vers une occidentalisation du monde.
Les preuves de ce mix des cultures sont très nombreuses : tatouages au henné hérités de pratiques hindoues, développement de la gastronomie magrébine ou asiatique, culte du zen, etc.
Reste à savoir si cette globalisation des cultures se fera sans trop d’accrocs et si les tensions culturelles, origine première de la plupart des guerres actuelles, finiront par s’apaiser.