1 L’antiquité et le Moyen-Âge La première trace historique de Sedan se situe en 997, grâce à un domaine rural.
Au Moyen-âge, la ville de Sedan se développe grâce à son achat en 1424 par Evrard III de la Marck.
Il y construisit un château fort qui a été modifié à plusieurs reprises et qui ne fut jamais détruit par l’ennemi.
Les seigneurs de La Marck sont reconnus princes souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante.
Il devait soutenir le roi en cas de guerre, contre une protection.
Les seigneurs de la Marck donnèrent une devise à cette ville, « Undique Robur », qui signifie, la force de toute part.
Notons qu’en 1485, le siège de Sedan par les armées de l’Archiduc Maximilien évita une invasion de la France.
2 L’époque moderne et contemporaine Lors des guerres religieuses, Sedan accueillit des protestants qui sont avocats, professeurs, intellectuels ou artisans.
C’est pourquoi la richesse de la ville augmenta.
De plus, le prince de Sedan détint sa propre manufacture d’armes et la dentelle provenant de la région est très recherchée.
En 1591, Henri de La Tour d’Auvergne devient duc de Bouillon par alliance avec Charlotte de La Marck.
Il développe la ville et les fortifications urbaines.
La principauté est, ensuite, rattachée à la France en 1641, après la bataille de la Marfée et le complot contre Richelieu.
Cette même année, la ville connaît un essor économique avec le commerce de draps fins et la production d’une manufacture royale.
En 1878, les tapis de points de Sedan virent le jour.
En 1870, Napoléon III fut vaincu à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisés.
Ces combats sont symbolisés par la « Maison de la dernière cartouche », où des combattants réfugiés ne se sont rendus qu’après avoir épuisé leurs munitions.
Cette maison est un musée, de nos jours.
La perdition de la ville de Sedan provoqua la fin du Second Empire, le 4 septembre 1870.
C’est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d’Illy, que la 1ere division de la cavalerie se sacrifia pour tenter de rompre l’encerclement de l’armée française.
En mai 1940, l’armée allemande fit une percée décisive aux abords de Sedan.