La Longue Marche Chaque année, le 1er mai a lieu la Longue Marche organisée par le Commandant et le Service Sélectif.
Une centaine de jeunes hommes de 18 ans partent de l’Etat du Maine pour une traversée vers le sud pour une course avec au bout de la route : la fortune ou la mort.
C’est un jeu, un jeu aux règles simples : marcher à 6km/h, ne jamais ralentir, ne jamais s’arrêter, ne pas interférer avec les autres concurrents.
Un manquement à ces règles et c’est l’avertissement, le dernier avertissement donne droit à une balle dans la tête.
Les hommes marchent sous la clameur de la foule, les hommes tombent, un seul pourra arriver au bout et gagner tout ce dont il peut rêver.
Les marcheurs Ray Garraty est le protagoniste principal de ce road-polar.
Jeune champion du Maine, il nous fera part de ses sentiments et de ceux des autres concurrents, des impressions, des douleurs.
On y retrouve des personnages sympathiques et attachants (mais pas pour longtemps), Peter McVries se liera d’amitié avec Garraty ; Arthur Baker.
Evidemment, il y a les antipathiques : Gary Berkovitch, un brutal ; Hank Olson, un vaniteux et Collie Parker qui est un colérique.
Cette galerie de personnages sera sous la houlette du Commandant, l’organisateur de la Longue Marche, mystérieux et sociopathe dont le fils naturel, Stebbins, participe lui aussi et affrontera Ray Garraty dans les derniers moments.
A l’arrivée A l’arrivée de ce roman de 300 pages, un suspens abouti, un polar fantastique dérangeant et tellement actuel.
Il dépeint les affres d’une société américaine désespérée avide de télé-réalité à n’importe quel prix même celui de la vie.
Stephen King a écrit Marche ou Crève pendant ses études en 1967 sous le pseudonyme de Richard Bachman, et fut publié aux Etats-Unis en 1979 sous le titre de « The Long Walk ».
Il sera publié en France aux Editions Albin Michel en 1989.
L’adaptation cinématographique par Franck Darabont est en route sous l’œil vigilant de l’auteur, mais c’est une œuvre difficile à mettre en scénario.
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