La jeunesse de Gaston Berger Gaston Berger est né le 1er octobre 1896 à Saint Louis du Sénégal.
En 1914, alors qu’il n’a pas encore 18 ans, il décide de s’engager dans l’armée française.
Tout au long de la première guerre mondiale, il va se battre sur les fronts d’Orient, de Grèce, des Dardanelles… À la fin de la guerre, il est décoré de la croix de guerre et possède le grade d’officier.
Gaston Berger est considéré alors comme un homme d’action.
Une carrière éclectique Dans les années 30, Gaston Berger devient gérant d’une fabrique d’engrais dans le sud est de la France.
Il fonde ensuite le « Centre universitaire international des centres de prospective », et devient directeur des « Etudes philosophiques ».
En 1937, Gaston Berger est à l’origine de la création du comité de liaison des sociétés françaises de philosophie.
Un an plus tard, il préside le premier « Congrès national des sociétés françaises de philosophie ».
Ses soutenances de thèse, à l’Universté d’Aix en Provence, attirent les foules en 1941.
De 1953 à 1960, il est nommé directeur de l’enseignement supérieur du ministère de l’Education Nationale.
Il modernise intensément l’Université française durant cette période.
En 1955, il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques.
Il fonde en 1957, avec André Gros, la revue « Prospective ».
En 1956, il a créé l’IAE de Paris, Institut d’Administration des Entreprises, et en 1957, l’INSA de Lyon, Institut National des Sciences Appliquées.
Gaston Berger est également le père du célèbre chorégraphe Maurice Béjard, né en 1927.
Les ouvrages de Gaston Berger Gaston Berger est l’inventeur du terme « prospective », qui signifie « des futurs possibles ».
Il a publié l’ouvrage « Recherches sur les conditions de la connaissance » en 1941.
Il a publié l’ouvrage « Le cogito dans la philosophie de Husserl », en 1941.
Il est l’auteur du « Traité pratique d’analyse du caractère », publié en 1950.
Il a publié l’ouvrage « Questionnaire caractérologique » en 1950.
Il est l’auteur de « Caractère et personnalité », paru en 1954.
En hommage, l’université de St Louis du Sénégal, où il est né, porte son nom Amaury Ballet