La marche à pied Nos grands parents, nos parents parfois, s’en souviennent comme si c’était hier.
Pour parcourir les quelques km qui les séparaient de leur école, il n’y avait pas trente-six solutions : point de voitures, point de ramassage scolaire, mais des chaussures, pas toujours de première fraîcheur, et la ferme intention de ne pas être (trop) en retard.
Les parents-taxis Le « rang » a ainsi longtemps régné sur les trajets domicile-école, jusqu’à la démocratisation de l’automobile et l’accélération des rythmes de vie.
La dépose minute des écoliers est devenue la norme dont les conséquences sont bien connues.
Les principales sont l’encombrement devant les établissements; les risques d’accidents; la pollution atmosphérique; le phénomène des « parents-taxis » dont les trajets en voiture sont totalement dépendants des horaires scolaires alors que la majorité des enfants résident à moins d’un km de leur école.
Certains parents ont alors cherché à faire « autrement ».
Et le pédibus, ou autobus pédestre, est né.
Le pédibus Venu du Canada, de Grande Bretagne ou de Suisse, ce mode de transport très écologique, consiste à organiser avec des parents volontaires, des circuits semblables à des lignes de bus, avec des horaires, des arrêts et des chauffeurs pour accompagner à pied les enfants jusqu’à l’école.
Les avantages sont nombreux : une activité physique régulière, l’apprentissage de la rue, des économies d’énergie et d’euros, la convivialité, la redécouverte du quartier, la fin des stationnements anarchiques et moins de stress pour tout le monde.
Un peu de motivation, une bonne dose d’organisation et un peu d’aide et de conseils d’associations et des collectivités, voilà la recette pour mettre en place un projet pédibus.
Conseils Si vous n’avez pas encore aperçu de « chenilles » d’enfants en gilets fluorescents sur les trottoirs de votre ville, pas d’inquiétude, elles arriveront tôt ou tard car le phénomène se développe, notamment dans les grandes agglomérations.
Parents, enfants, le pédibus est en marche ! Pour le bien-être de tous, attrapez-le au passage.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.