Le portage salarial au secours du travailleur indépendant Jusqu’à ce que l’article L1251-64 du Code du travail le définisse, le portage salarial flirtait avec l’illégalité.
En effet, il pouvait être considéré comme de l’intérim qui ne respectait pas les règles de l’intérim.
Ce n’est pourtant pas ce qu’il est puisque la société de portage gère la partie administrative de l’activité d’un travailleur indépendant.
Celui-ci a une relation contractuelle avec elle.
Il ne lui est pas subordonné comme il n’est pas subordonné à la hiérarchie de ses entreprises clientes.
Le travailleur indépendant continue dans ce contexte à prospecter, mais c’est la société de portage qui signe le contrat de prestation avec le client.
Parallèlement, elle signe un contrat de travail avec le « porté » qui devient son salarié.
C’est la société de portage qui établit les factures au client et gère les encaissements.
Elle verse au travailleur indépendant un salaire mensuel correspondant à ses gains moins environ 10% de frais de gestion.
Le portage salarial ne présente que des avantages Le portage salarial s’étend vers des cibles qu’il n’avait pas envisagées au départ.
Il faut dire que la situation est rassurante pour les travailleurs indépendants débutants ou les consultants occasionnels.
Retraités et jeunes adultes ont de plus en plus recours au portage.
Le travailleur indépendant « porté » bénéficie des avantages des salariés.
Il n’a pas à s’occuper de tâches administratives et peut entièrement se consacrer au cœur de son métier.
Les entreprises commencent à apprécier ce statut de prestataires qui leur permet d’obtenir de meilleurs prix.
Ce dispositif a beaucoup de succès dans une période où nombreux sont ceux qui, faute de trouver un emploi, décident de le créer.
Les opportunités de missions étant irrégulières, il est avantageux de ne pas avoir à payer des cotisations dans les périodes où les revenus sont maigres.
Par ailleurs, les tâches administratives sont souvent le cauchemar des travailleurs indépendants.