Les différents Saint–Arnoult Saint–Arnoult de Metz Né en 582 et mort en 640, il était évêque de Metz, et également patron des brasseurs.
Saint–Arnoult de Pamele Il est également appelé Saint–Arnoult de Soissons car il y était évêque.
Il est encore très connu dans le Nord, l’Aisne et la Flandre.
Il était le patron des femmes enceintes, et serait décédé en 1087.
Saint–Arnoult (ou Saint-Arnoux) de Gap Comme son nom l’indique, il était évêque de Gap, et il est mort en 1070.
Saint–Arnoult d’Yvelines C’est peut-être le Saint–Arnoult le plus ancien et le plus connu (il est mort en 533).
Il était évêque de Tours, et avait épousé la nièce de Clovis, Scariberge.
La légende raconte que c’est Scariberge elle-même qui avait commandité le meurtre de son mari car elle était exacerbée par son voeu de chasteté.
Pourtant, elle vécut ensuite trois années de dévotion et de pauvreté, et fut canonisée.
Le chapitre de Tours réclama les reliques du saint, mais elles n’aboutirent jamais en ce lieu car le convoi ne put payer la taxe du péage.
Elle furent donc établies dans une forêt des Yvelines, qui prit le nom de « Forêt de Saint–Arnoult« , et devint un lieu de culte.
Ce culte se diffusera par la suite dans toute l’Île-de-France, en Normandie et en Bretagne.
Les communes concernées Sept communes françaises portent aujourd’hui le nom de Saint–Arnoult : Saint–Arnoult-sur-Touques (Calvados).
Saint–Arnoult-des-Bois (Eure-et-Loir).
Saint–Arnoult (Loir-et-Cher).
Saint–Arnoult (Seine-Maritime).
Saint–Arnoult-en-Yvelines.
Saint–Arnoult (Oise).
Cultes de Saint–Arnoult La popularité de Saint–Arnoult était telle que les moines de l’abbaye de Crépy de Valois volèrent les reliques du saint en 935, diffusant ainsi le culte du saint à tout le Beauvaisis.
A Saint–Arnoult, dans l’Oise, on peut encore voir le prieuré de Saint–Arnoult en bois et en torchis.
Dans les Yvelines, il existe une Société Historique et Archéologique.
La crypte et l’église sont bâties à l’endroit où s’est arrêté le convoi des reliques du saint.