Hypertension pulmonaire secondaire postcapillaire C’est la forme la plus répandue d’hypertension pulmonaire, elle est souvent consécutive à une autre anomalie cardiaque dite anomalie du coeur gauche.
Cette anomalie peut être un rétrécissement de la valvule mitrale (située entre l’oreillette et le ventricule gauche), une cardiopathie ischémique (diminution de l’apport de sang au muscle cardiaque), ou une myocardiopathie (affection du myocarde).
L’augmentation de la pression sanguine dans l’oreillette gauche va alors se répercuter dans les veines et les capillaires pulmonaires, entraînant ainsi l’hypertension artérielle pulmonaire.
Les symptômes sont principalement un essoufflement à l’effort et au repos.
Après une échographie, doppler cardiaque, il convient de traiter la cause de l’anomalie souvent par chirurgie, en cas de rétrécissement par exemple, l’hypertension pulmonaire régressera partiellement ou totalement.
Hypertension pulmonaire secondaire précapillaire Cette hypertension est souvent due à une obstruction (caillot, épaississement des parois) dans les branches de l’artère pulmonaire ou dans les artérioles (petit vaisseau sanguin de faible diamètre qui fait la liaison entre artère et capillaire).
Cette obstruction peut avoir des causes très diverses comme une malformation cardiaque congénitale, une insuffisance respiratoire chronique ou des embolies pulmonaires répétées.
Les symptômes sont les même que pour l’hypertension pulmonaire postcapillaire, c’est-à-dire essoufflement à l’effort.
On traite également la cause de cette hypertension, sachant que l’ablation de l’obstacle n’entraine pas forcément la régression de l’hypertension pulmonaire précapillaire.
Hypertension pulmonaire primitive Cette forme d’hypertension pulmonaire est la plus rare et sans causes réelles connues.
Elle apparait le plus souvent chez la femme entre 20 et 40 ans.
Les patients souffrent d’un essoufflement plus ou moins important associé souvent à une fatigue progressive et parfois des douleurs à l’effort.
Le diagnostic peut être confirmé par une échocardiographie et une mesure des gaz présents dans le sang.
On découvrira alors un retentissement cardiaque droit et une légère hypoxie.
Cette anomalie impose une greffe pulmonaire.
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