Le Krav Maga (qui signifie en hébreu « combat rapproché ») est une méthode d’auto défense israélienne créée par Imi Lichtenfeld dans les années 1930 pour lutter contre des groupes fascistes.
Au départ, le Krav Maga est pratiqué uniquement par les polices secrètes et troupes d’élites israéliennes.
A partir de 1980, Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres, Eyal Yanilov aux États-Unis, Richard Douieb en France (il ouvre la première école de Krav–Maga en France en 1987), ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.
Malgré cette internationalisation , le Krav Maga reste enseigné dans un premier temps seulement aux différentes polices de ces États, telles que le FBI, la DEA, les Marines, le GIGN et les SAS, qui le populariseront par la suite, après la mort de son créateur.
On verra alors le Krav Maga enseigné en club sportif.
L’objectif du krav–maga est d’apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.
Imi Lichtenfeld a basé son enseignement sur 7 principes fondamentaux : Eviter de se retrouver dans une situation dangereuse telle que traverser à pied seul un quartier dangereux.
Le Krav Maga est basé sur des réflexes naturels du corps humain.
Se défendre et attaquer par la voie la plus courte, et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
En fonction de la situation, selon le besoin et en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de le décourager en parlant.
On utilise les points sensibles du corps humain (yeux, gorge…) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
Essayer d’utiliser tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps ( pieds , poings…).
Principe le plus réaliste, pas de loi, aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis pour maîtriser l’adversaire.
En somme, le Krav Maga se base sur des capacités qui sont des acquis naturels que nous possédons tous.
Il permet de rééduquer ces acquis naturels et ces instincts de conservation pour la sécurité et le bien de l’individu.