Premier pas Ses origines C’est en 1947, alors qu’il n’a que 17 ans, qu’il entre à la Radio et Télévision Française, au club d’essai dont l’objet est de former de futurs animateurs de radio.
Son parrain de l’époque, Jean Tardieu, repère très vite son esprit vif et critique.
Sa formation Michel Polac fut lycéen à Paris, à Janson de Sailly.
Il raconte que ces années lui permirent de lancer plusieurs journaux à destination des lycéens, dont notamment Entre Nous qui fut distribué dans les écoles de la capitale.
Sa carrière En 1955, Jean Tardieu lui propose de créer un magazine sur la littérature et le théâtre.
L’émission est intitulée Le Masque La Plume.
Elle existe encore de nos jours.
Il anime en parallèle, à partir de 1966, des émissions de télévision.
L’émission a lieu une fois par mois, en seconde partie de soirée.
En 1971, il lance Post-scriptum sur la RTF.
En 1971, il est contraint d’arrêter son émission suite à une mésentente avec Charensol.
Il poursuit sa carrière comme metteur en scène au cinéma et obtient, en 1970, le prix Georges Sadoul pour Un fils unique et cinq ans plus tard, le grand prix du festival de Biarritz avec Question de confiance.
Il produit également plusieurs émissions de télévision à vocation culturelle.
En 1981, il fait, avec Droit de réponse, son grand retour à la télévision.
Lors de la vente de la chaîne à Bouygues, en 1987, il est évincé suite à une caricature de Cabu.
Il devient chroniqueur en 1987 à L’Événement du jeudi.
En 1988 et 1989, il est l’animateur de Libre et change, une émission littéraire de M6.
Il est candidat malheureux lors des élections européennes de 1994.
En 1997, il devient chroniqueur dans le journal satirique Charlie Hebdo.
En 2006, on le retrouve dans le rendez-vous hebdomadaire de Laurent Ruquier On n’est pas Son action Outre les émissions et films qu’il a produits, Michel Polac est l’auteur de plusieurs romans dont La Vie Incertaine qui a été republiée, en 2007, plus de quarante ans après avoir été écrit.
Provocateur, il est connu pour ses prises de position parfois tranchantes telle que celle qui l’opposa, en 2009, à Beyala Calixthe.
Il fut l’un des signataires de l’appel à Mourir dans la dignité.
Laisser un commentaire