L’attaque lyonnaise s’est avérée totalement velléitaire à Bernabéu ce mercredi 16 mars 2011 (5 frappes au but, ce qui reste toujours plus que les 0 d’Arsenal face au FC Barcelone).
Il persiste un manque d’ambition chronique, qui se traduit dans le jeu des Lyonnais.
Peut-être finalement bornés par le niveau, dépassé par l’enjeu.
L’O.
L a ainsi concédé sa première défaite en huit rencontres européennes face à Madrid.
Et pas le moindre, une gifle mémorable dont il faut tirer des leçons.
Dans la phase de groupe l’Olympique se devait de terminer premier comme l’avait espéré Aulas qui établissait ainsi « un objectif audacieux à ses joueurs : gagner leurs six matchs de poule de la Ligue des Champions » (1).
Ce fut un échec remarquable de perdre dans une poule aussi faible (Rappel : Schalke 04, Benfica Lisbonne, Hapoël Tel-Aviv en étaient les membres).
L’O.
L nous avait pourtant fait vibrer lors de sa qualification en demi-finale en 2010, exploit qui n’avait pas été réalisé par un club français depuis Monaco en 2004.
Mais le club a une nouvelle fois été malheureusement rattrapé par l’enjeu.
De 2010 à 201, l’Olympique a passé deux tours de moins, ce qui constitue objectivement une régression.
Une de plus, ajoutée à celle du championnat, où Lyon n’est plus le gagnant depuis 2009, depuis ses 7 titres consécutifs.
Paradoxalement, Lyon n’a jamais été aussi bien classé en Europe (12e, et 1er club français) avec 809 points suivant le calcul des points établi selon la base de données des coefficients Uefa (contre 2216, pour le FC Barcelone, 1er).
(2) L’O.
L doit immédiatement se ressaisir à court terme en gagnant le championnat, où à moyen terme en effectuant un bon recrutement à la trêve et en réalisant impérativement un parcours sans faute en Ligue des Champions en phase de poule.
Sinon, il court probablement à sa perte, allant de régression en régression.
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(2) Eurotopfoot.
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