Les SEL, associations à but non lucratif permettent à leurs membres de procéder à des échanges de biens, de services et de savoirs sans avoir recours à l’argent.
Arrivant tout droit du Canada sous le nom de LETS (Local Exchange and Trade System), le premier SEL s’est implanté en Ariège en 1994.
En 2000, le pays en recensait 350 et aujourd’hui, il s’en crée près d’un nouveau chaque semaine.
Vous pouvez très bien échanger quelques travaux de peinture que vous avez à faire dans votre maison contre le remplissage de documents administratifs.
Toutes les combinaisons d’échanges sont évidemment possibles : apprendre à jouer du piano contre des cours de cuisine, la garde d’enfants contre les légumes du potager, etc.
Ce système de troc met en avant d’autres atouts humains comme la convivialité et le partage.
Le retrait de la barrière monétaire semble donner aux relations de nouveaux privilèges jusque-là ignorés ou tout bonnement oubliés.
Appartenant jusqu’alors à une mouvance antilibérale, les systèmes d’échanges locaux sont considérés comme un circuit économique simplifié du système traditionnel en marge d’un système monétaire complexe, surévaluant souvent la valeur du bien ou du service échangé.
Depuis leur création, les SEL empruntent des voies de communication nouvelles pour mieux se faire connaître comme Cybersel qui marque une évolution vers un journal Internet.
Avec Selidaire.
org, vous pouvez accéder à une carte des SEL régulièrement mis à jour et qui vous donne accès à celui de votre département.
Si vous n’avez pas encore mis du sel dans vos épinards dans cette période de vaches maigres, pensez simplement au système d’échange.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.